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de Michel Mazzoni
Opening le 30/05/08 à 19H --- Expo du 31/05 au 22/06 |
Le
cinéma et le roman ont enrichi mon vocabulaire visuel, ils servent
de référence dans ma conception d’images fixes ou
en mouvement (vidéo). Lorsque j’ai vu pour la première
fois des films comme « La nuit » ou « Blow up »,
je n’avais pas tout saisis, je trouvais ça long, sans rebondissements,
mais en même temps j’ai le souvenir que ces choses étranges
me fascinaient. Je pense avoir été marqué en profondeur
par cette forme de cinéma dont la structure des images induisait
un monde qui se prolongeait au-delà de leurs cadres. Depuis, je
recherche ce trouble-là.
Les 4 photographies présentées sont extraites
de la série white night, elles révèlent de nuit,
les formes urbaines de la ‘modernité’, où se
déploient les signes de l’absence et de l’évidement.
Les images se succèdent comme des plans cinématographiques,
les espaces sont décrits de façon à ce que l’on
ressente la présence de l’autre sans la voir et, ce qui normalement
peut paraître ordinaire laisse progressivement place à l’inquiétant.
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Dans la vidéo,
on aperçoit dans un long plan séquence un flux continuel
de véhicules sur un échangeur d’autoroute, apparemment
à proximité d’une grande métropole.. Il est
tard, la nuit tombe progressivement, qui sont ces personnes dans les voitures
? où vont-elles? La structure spacio-temporelle de l’image
doit permettre d’agir sur le spéctateur, l’absorber…
L’installation de la vidéo à côté de
l’univers presque en huis-clos de white night, présente un
équilibre par opposition de rythmes et de volumes, le vide nait
au rebours du plain et interroge tout autant sur la place de l’individu,
son isolement dans la ville contemporaine.
Michel Mazzoni
White night
4 tirages 80 x100 montés sur aluminium encadrés.
Extrait de la série
Edition 1 de 5
Densités # 4
Vidéo format DV 16/9
Projection de base 155 x 280
Edition 1 de 3
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